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Pays-Bas : Histoire du pays (47)
NEDERLAND (47)
Lors de différents examens aux Pays-Bas, des questions portent sur l'histoire du pays.
Nous allons donc remonter le temps...
| Kabinet met sociaal-democraten en christen-democraten (1989) | Les sociaux-démocrates et les chrétiens-démocrates au gouvernement (1989) |
| Nadat christen-democraten en liberalen zeven jaar samen de regering hebben gevormd, komt aan die samenwerking een einde. De sociaal-democraten, die na lange tijd oppositie te hebben gevoerd tot elke prijs willen regeren, vormen een kabinet met de christen-democraten. De sanering van de sociale verzekeringen wordt voortgezet, ondanks protesten uit de achterban van de sociaal-democraten en de vakbeweging. | La coopération entre les chrétiens-démocrates et les libéraux prend fin. Les sociaux-démocrates, qui ont formé l'opposition pendant longtemps, constituent un gouvernement avec les chrétiens-démocrates. L'assainissement du régime des assurances sociales se poursuit en dépit des protestations de la base des sociaux-démocrates et des syndicats. |
| Op 2 mei 1989 viel het tweede kabinet Lubbers, een coalitie tussen CDA en VVD, door de kwestie van het Nationaal Milieubeleidsplan (NMP), waarin maatregelen werden afgekondigd om dit plan te financieren. Het ging er vooral om dat er grenzen waren aan de milieuvervuiling door de industrie, de landbouw en de consument. Om dit plan te kunnen uitvoeren werd de belastingaftrek voor het woonwerkverkeer afgeschaft en de accijns op diesel en gas (LPG) verhoogd. De liberale VVD-fractie in de Tweede Kamer verwierp deze lastenverzwaring voor ondernemer en burger, waardoor het kabinet viel. De belangstelling voor het milieu had in 1972 al een sterke impuls gekregen door het rapport 'Grenzen aan de groei' van de Club van Rome. Hierin werd onder andere de uitputting van de olie- en gasvoorraden voorspeld. De kijk op onze energiebehoeften en de manier hoe we daar mee omgaan, evenals het evenwicht tussen het menselijk handelen en het milieu, werd mede door dit rapport sterk beïnvloed. In Nederland ontstond in 1989 ook een politieke partij die het milieu sterk in haar programma tot uiting laat komen. Deze partij 'GroenLinks' werd gevormd door een fusie tussen de Pacifistisch-Socialistische Partij (PSP), de Politieke Partij Radicalen (PPR), de Communistische Partij Nederland (CPN) en de Evangelische Volkspartij (EVP). | Le 2 mai 1989, le deuxième gouvernement Lubbers - une coalition CDA-VVD - tomba sur la question du plan national sur la politique de l'environnement (NMP). Ce plan annonçait des mesures pour financer la lutte contre la pollution de l'environnement causée par l'industrie, l'agriculture et le consommateur. L'une de ces mesures était la suppression de l'abattement fiscal pour le trajet travail-domicile et l'augmentation des taxes sur le diesel et le GPL. Le groupe parlementaire du VVD rejeta cet alourdissement des charges pour l'entrepreneur et le citoyen, ce qui fit tomber le gouvernement. L'intérêt pour l'environnement avait déjà été fortement impulsé en 1972 par le rapport intitulé ' Les limites de la croissance ' du Club de Rome, qui prévoyait notamment l'épuisement des réserves de pétrole et de gaz. Ce rapport influença fortement la façon dont les Néerlandais considéraient leurs besoins en énergie et la manière dont ils l'utilisaient, ainsi que leurs idées sur l'équilibre entre l'intervention humaine et l'environnement. En 1989 apparut aux Pays-Bas un nouveau parti politique, GroenLinks, qui faisait dans son programme une place importante à l'environnement. Ce parti était issu de la fusion entre le Parti pacifique socialiste (PSP), le Parti politique des radicaux (PPR), le Parti communiste des Pays-Bas (CPN) et le Parti populaire évangélique (EVP). |
| Tot 1987 kende de Nederlandse economie een gematigde groei van 1 à 2 procent per jaar. Het lag daarmee onder het gemiddelde niveau van andere Europese landen. Vanaf 1988 ging het beter, onder andere door het beleid van de kabinetten Lubbers, die een beleid hadden gevoerd van bezuinigen en ombuigen van de overheidsfinanciering. Bij de vervroegde verkiezingen in 1989 leed de VVD een forse nederlaag, het CDA bleef gelijk en de PvdA verloor ook, maar minder dan de VVD. Het nieuwe GroenLinks kwam met zes zetels in de Tweede Kamer. In november werd een regering samengesteld uit CDA en, sinds lange tijd, PvdA. Deze partij was onder leiding van Wim Kok flink naar het midden opgeschoven, waarbij de linkse idealen min of meer overboord waren gezet. De partij richtte zich, evenals VVD en CDA, op de middengroepen in de samenleving. Ook deze coalitie zette de sanering van de overheidsfinanciering en de herstructurering van de sociale wetgeving voort. Eén van de wetten die werd herzien was de Wet Arbeidsongeschiktheid (WAO), die door veel bedrijven werd gebruikt om overtollig personeel kwijt te raken, wat de staat zeer veel geld kostte. Daarnaast werden staatsbedrijven als de PTT en de Nederlandse Spoorwegen(NS) geprivatiseerd, maar ook woningbouwverenigingen. Het idee was dat concurrentie tot prijsdalingen zou leiden. 'Marktwerking' werd de nieuwe leus van het kabinet-Lubbers-Kok | Jusqu'en 1987, l'économie néerlandaise connut une croissance modérée de 1 à 2 % par an, ce qui plaçait les Pays-Bas au-dessous du niveau moyen d'autres pays européens. La situation s'améliora à partir de 1988, grâce à la politique des gouvernements Lubbers successifs, qui était axée sur les économies et l'infléchissement des dépenses publiques. Lors des élections anticipées de 1989, le VVD perdit de nombreux sièges, le CDA se maintint et le PvdA perdit lui aussi des sièges, mais moins que le VVD. Le nouveau parti GroenLinks entra à la Chambre des Représentants avec six sièges. En novembre, un gouvernement fut formé avec le CDA et le PvdA. Ce parti, dirigé par Wim Kok, avait déjà sensiblement glissé vers le centre et plus ou moins jeté par-dessus bord ses idéaux de gauche. Tout comme le VVD et le CDA, le PvdA s'orientait désormais vers les classes moyennes. Cette coalition poursuivit l'assainissement des finances publiques et la restructuration de la législation sociale. Parmi les réformes, la révision de la loi sur l'incapacité de travail (WAO), dont de nombreuses entreprises se servaient pour se débarrasser de personnels en surnombre, ce qui coûtait beaucoup d'argent à l'État. Des entreprises d'État, telles que les PTT et les chemins de fer, ainsi que des sociétés de construction de logements furent privatisées selon le principe que la concurrence entraîne une baisse des prix. ' Laisser faire le marché ' devint le mot d'ordre du gouvernement Lubbers-Kok. |
Een ander fenomeen dat in deze jaren in Nederland opkwam was commerciële televisie. Door lacunes in de wetgeving begon het verzuilde omroepland te wankelen vanwege de komst van het eerste commerciële tv-station. Dit was TV 10, spoedig gevolgd door de in 1976 tot de publieke omroepen toegelaten zender Veronica, die zich hieruit losmaakte en ook 'commercieel' ging. TV 10 werd verboden, maar Veronica, die was gaan samenwerken met het Luxemburgse RTL, mocht gaan uitzenden omdat deze zender gezien werd als een buitenlands tv-station. Begin jaren negentig kon de Nederlandse kijker kiezen uit negen televisiezenders, waarvan drie uit eigen land. De 'publieke omroepen' werden door deze ontwikkelingen gedwongen meer met elkaar te gaan samenwerken. | Un autre phénomène surgit aux Pays-Bas pendant ces années : la télévision commerciale. A cause de lacunes dans la législation, il fut possible qu'une première chaîne de télévision commerciale vît le jour. La structure de division idéologique des chaînes publiques commença à s'ébranler. TV 10 était la première chaîne commerciale, bientôt suivie par 'Veronica' qui était admise depuis 1976 par les organisations publiques de radiodiffusion. On prohibait TV 10 mais Veronica qui collaborait avec la RTL (Luxembourg) pouvait commencer à diffuser parce qu'elle était considérée comme une chaîne étrangère. Au début des années '90 les téléspectateurs néerlandais pouvaient choisir entre 9 chaînes, dont 3 chaînes nationales. Ces développements obligeaient les 'chaînes publiques à collaborer ensemble. |
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