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Ex 279 / Following the Isabels...

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[POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


Ex 279 / Following the Isabels...
Message de here4u posté le 17-07-2024 à 16:43:19 (S | E | F)
Hello dears,

Le mouvement ébauché lors de la dernière version montrant le couple que nous suivons depuis quelque temps, va
s'amplifier...
Une fois de plus, ne vous fiez pas à l'apparente facilité du texte... Le mettre en bon français ne sera pas
forcément très facile... Mais vous le ferez brillamment, je le sais ! Courage !

Translate into French:

One fall night at town he stepped in to watch the weekly dance and felt the loose bitterness of his position
rise and grow to be a hard lump in his chest. Once, he would have had a part in this, but the odor of the
blanket was upon him now and those fair, pleasant girls went wheeling by and he saw their eyes touch him and
pass on. Over the whisky bottle in the saloon later he understood how fatal his mistake had been, and how
everlastingly long its penalty would be.
He went home late that night quite drunk. In the morning the Crow girl was gone with her boy.
He didn’t follow, for he knew that either she would return or she wouldn’t, and that nothing he did could
change her mind.
Late in the third day she came back without a word. When he went in to supper that night he sat down to a
single plate on the table. Her own plate and the boy’s were on a floor blanket in a corner of the room.
It was, he saw, her decision. He had told her nothing of the misery in his mind, but she knew it without need
of speech and so had answered him. He was white and might eat at his table. But she was Indian and so
was the boy, and the table was not for them.
There was a kindness in Frank Isabel that governed the strongest of his emotions and this was what held him
still as the days went on. He was remembering back to the horse and bottle of whisky and to the time when
her lips had been warm with humour.

Ernest HAYCOX.

Cet exercice est un

Sa correction sera en ligne (j'espère !) le lundi 29 juillet 2024.

Vous verrez que le texte est relativement court cette fois-ci. En effet, je n'ai pas voulu vous " donner " la fin !
Pas déjà !
J'ai eu envie de voir si vous savez " anticiper ". " L'anticipation " ! Déformation professionnelle ! L'Education
Nationale en est friande...
Je sais que ce travail de version est " volontaire " ! Rien ni personne ne vous oblige à le faire et pourtant vous
êtes ici... Alors, je voudrais demander aux " Super Volontaires " d'anticiper, donc de deviner, la fin de notre
nouvelle, disons en 150 - 200 mots maximum.

Si personne n'a envie de deviner cette fin, ce n'est pas grave ! [ Je la connais déjà ! et vous la connaîtrez
la prochaine fois... ]
Ready? I give you THE FORCE!


Réponse : Ex 279 / Following the Isabels... de here4u, postée le 21-07-2024 à 16:27:37 (S | E)
Hello everyone?

Wakey, wakey... Rise and shine... ☀️ ☀️ Sunshine? Well not really where I am, but still...





Réponse : Ex 279 / Following the Isabels... de gerold, postée le 21-07-2024 à 22:28:50 (S | E)
Hello here4u!

Pas facile, mais puisqu'il faut bien que quelqu'un se lance ...

One fall night at town he stepped in to watch the weekly dance and felt the loose bitterness of his position
rise and grow to be a hard lump in his chest. Once, he would have had a part in this, but the odor of the
blanket was upon him now and those fair, pleasant girls went wheeling by and he saw their eyes touch him and
pass on. Over the whisky bottle in the saloon later he understood how fatal his mistake had been, and how
everlastingly long its penalty would be.
He went home late that night quite drunk. In the morning the Crow girl was gone with her boy.
He didn't follow, for he knew that either she would return or she wouldn't, and that nothing he did could
change her mind.
Late in the third day she came back without a word. When he went in to supper that night he sat down to a
single plate on the table. Her own plate and the boy's were on a floor blanket in a corner of the room.
It was, he saw, her decision. He had told her nothing of the misery in his mind, but she knew it without need
of speech and so had answered him. He was white and might eat at his table. But she was Indian and so
was the boy, and the table was not for them.
There was a kindness in Frank Isabel that governed the strongest of his emotions and this was what held him
still as the days went on. He was remembering back to the horse and bottle of whisky and to the time when
her lips had been warm with humour.

En ville un soir d'automne, il entra regarder le bal hebdomadaire et ressentit le sentiment diffus d'amertume causé par sa situation croître jusqu'à se solidifier en une boule dans sa poitrine. Autrefois, il s'en fût accommodé, mais l'odeur de la couverture se rappela alors à lui, et il vit que les regards des belles jeunes femmes avenantes qui passaient en virevoltant se posaient sur lui avant de se détourner. Plus tard, penché sur une bouteille de whisky au saloon, il comprit toute l'étendue de l'erreur terrible qu'il était voué à expier pour l'éternité.
Il rentra tard cette nuit-là, totalement ivre. Au matin, la jeune Crow était partie, avec son fils à elle. Il ne chercha pas à les rattraper : il savait qu'elle reviendrait, ou ne reviendrait pas, et ne changerait pas d'avis quoi qu'il fît.
Tard le troisième jour elle revint, sans dire un mot. Quand il rentra dîner ce soir-là, il s'attabla devant une unique assiette. Son assiette à elle, et celle du petit garçon, étaient sur une couverture étendue par terre dans un coin de la pièce. C'était, il le voyait, sa décision à elle. Il ne lui avait rien dit des sombres pensées qui lui torturaient l'esprit, mais elle les connaissait sans qu'il eût à en parler, et telle avait été sa réponse. Il était blanc, il avait le droit de manger à sa table, mais elle était indienne, et l'enfant l'était lui aussi, et la table n'était pas pour eux.
Il y avait chez Frank Isabel une bonté d'âme qui tempérait ses émotions les plus fortes, et c'était cela qui lui permettait encore de tenir alors que les jours passaient. Il se remémorait le cheval et la bouteille de whisky, et l'époque où l'espièglerie se lisait sur les lèvres de sa compagne.



Réponse : Ex 279 / Following the Isabels... de magie8, postée le 25-07-2024 à 08:53:31 (S | E)
hello bon à corriger merci

Un soir d'automne, il entra en ville pour regarder le bal hebdomadaire et ressentit l'ample amertume de sa position s'élever, grandir et devenir une boule dure dans sa poitrine.
Jadis, il aurait pris part à cette danse, mais l'odeur de la couverture l'atteignait maintenant, et ces filles belles et agréables circulaient allègrement, et il voyait leurs yeux se poser sur lui un bref instant puis passer ailleurs.
Plus tard, autour d'une bouteille de whisky dans le saloon, il comprit à quel point son erreur avait été fatale et comme sa punition serait éternellement longue.
Il rentra chez lui tard ce soir-là, complètement ivre.
Le matin, la fille Crow était partie avec son fils à elle.
Il ne la suivit pas, car il savait que, soit elle reviendrait, soit elle ne reviendrait pas, et que rien de ce qu'il ferait ne pourrait la faire changer d'avis.
A la fin du troisième jour, elle revint sans un mot. Lorsqu'il rentra pour dîner ce soir-là, il s'assit devant une seule assiette sur la table. L'assiette de sa femme et celle du petit garçon étaient posées sur une couverture dans un coin de la pièce.
Il vit que c'était sa décision. Il ne lui avait rien dit de la détresse qui l'habitait, mais elle savait sans avoir besoin de parler et lui avait répondu.
Il était blanc et pouvait manger à sa table. Mais elle était indienne et le petit garçon aussi, et la table n'était pas pour eux.
Il y avait chez Frank Isabel une bonté qui gouvernait ses émotions les plus fortes et c'est ce qui le retenait au fil des jours qui passaient. Il se souvenait du cheval et de la bouteille de whisky, et du temps où les lèvres de sa femme avaient été chaudement remplies d'humour...

Ma fin de l'histoire

Although they were both attached to each other, the difference in culture was really too much for him and her to bear.
The young woman, anchored in her traditions and her Indian heritage, didn't want to deny her origins. For her, adopting white customs meant betraying her family.
As for Frank, not only was he embarrassed to see his wife and her son living on the floor, they couldn't socialise with any white friends, and as the white community became more and more important he felt ridiculed for living like an Indian... He couldn't fully understand the beliefs, customs and philosophy of the Indians. He felt lost, rejected by his people and unable to fully integrate with the Indians.
They lived together, the two of them loving each other tenderly but dispassionately, and beginning to destroy each other psychologically, because each of them was indescribably resentful of the other's difference.
The pretty, laughing Indian lost her zest for life and slowly let herself die by not eating any more... The child returned to the Indians and Franck found a kind, gentle blonde girl. But the memory of his squaw remained with him.
198 mots



Réponse : Ex 279 / Following the Isabels... de here4u, postée le 25-07-2024 à 10:56:33 (S | E)
Gerold and Magie!



Réponse : Ex 279 / Following the Isabels... de icare29, postée le 25-07-2024 à 11:05:00 (S | E)
Hello Here4u , here is my work ,
As you have written, the text was short but hard to translate with many tricky passages..


One fall night at town he stepped in to watch the weekly dance and felt the loose bitterness of his position
rise and grow to be a hard lump in his chest. Once, he would have had a part in this, but the odor of the
blanket was upon him now and those fair, pleasant girls went wheeling by and he saw their eyes touch him and
pass on. Over the whisky bottle in the saloon later he understood how fatal his mistake had been, and how
everlastingly long its penalty would be.
He went home late that night quite drunk. In the morning the Crow girl was gone with her boy.
He didn't follow, for he knew that either she would return or she wouldn't, and that nothing he did could
change her mind.
Late in the third day she came back without a word. When he went in to supper that night he sat down to a
single plate on the table. Her own plate and the boy's were on a floor blanket in a corner of the room.
It was, he saw, her decision. He had told her nothing of the misery in his mind, but she knew it without need
of speech and so had answered him. He was white and might eat at his table. But she was Indian and so
was the boy, and the table was not for them.
There was a kindness in Frank Isabel that governed the strongest of his emotions and this was what held him
still as the days went on. He was remembering back to the horse and bottle of whisky and to the time when
her lips had been warm with humour.



En ville , en automne, une nuit ; il s'avança pour observer le bal hebdomadaire ; il fut saisi par un vague sentiment d'amertume résultant de sa situation , et il sentit un poids allant en crescendo dans sa poitrine .
Autrefois, il y aurait pris part , la mauvaise odeur de la couverture lui montait à la tête , ces plaisantes et agréables jeunes filles continuaient leurs rondes endiablées sur la piste et lui jetaient des regards alors qu'elles passaient à côté de lui.
Plus tard, dans le salon, ayant bu une bouteille de whisky , il comprit combien son erreur avait été fatale, et que sa punition durerait bien longtemps.
Cette nuit , il rentra tard complétement ivre . Au matin , la femme Crow s'en était allée avec son enfant, Il ne l'avait pas suivie. Il pensait qu'elle reviendrait peut-être ,ou peut-être pas . Rien de ce qu'il aurait pu faire ou dire n'aurait influencé sa volonté .
Plus tard ,au troisième jour, elle revint sans dire un mot. Quand il rentra le soir , pour souper, il s'assit devant la seule assiette posée sur la table . L' assiette de la femme et celle de l'enfant étaient disposées à même le sol sur une couverture dans un coin de la pièce . C'était , il le comprenait , la décision de la femme. Il ne lui avait rien dit à propos de la détresse de sa situation , mais elle le savait sans avoir eu besoin de parler et elle le lui avait fait comprendre . il était blanc de peau et pouvait manger à table , alors qu'elle était une femme Indienne et il en était de même pour son garçon . Manger à table n'était pas digne d'eux .
Frank Isabel possédait une bonté naturelle qui lui permettait de maîtriser fortement ses émotions ; cela l'aidait dans la vie courante .Il se remémorait avec nostalgie le cheval , la bouteille de whisky , le temps heureux où l'humour des chaudes lèvres de la femme lui allait droit au coeur .

My personnal point of view .
Nothing is stronger than love ,... the adage says "Love lifts mountains ".

Concerning the end of the story ,I have three hypothesis :

First : The man rides his horse to go and seek the woman and to tell her that his behaviour was really bad for her , that he will love her for ever ( Of course the man lies ).
Second : the man falls into alcohol and he shots himself a ball in his head .
Third : the man comes back to the bal , finds a pretty girl and marries with her .

I confess that I can't guess the final end of this story..... but I assume it will be a great one...

Icare



Réponse : Ex 279 / Following the Isabels... de mayamalher92, postée le 27-07-2024 à 10:39:40 (S | E)
Hello Here4u,

One fall night at town he stepped in to watch the weekly dance and felt the loose bitterness of his position
rise and grow to be a hard lump in his chest. Once, he would have had a part in this, but the odor of the
blanket was upon him now and those fair, pleasant girls went wheeling by and he saw their eyes touch him and
pass on. Over the whisky bottle in the saloon later he understood how fatal his mistake had been, and how
everlastingly long its penalty would be.
He went home late that night quite drunk. In the morning the Crow girl was gone with her boy.
He didn’t follow, for he knew that either she would return or she wouldn’t, and that nothing he did could
change her mind.
Late in the third day she came back without a word. When he went in to supper that night he sat down to a
single plate on the table. Her own plate and the boy’s were on a floor blanket in a corner of the room.
It was, he saw, her decision. He had told her nothing of the misery in his mind, but she knew it without need
of speech and so had answered him. He was white and might eat at his table. But she was Indian and so
was the boy, and the table was not for them.
There was a kindness in Frank Isabel that governed the strongest of his emotions and this was what held him
still as the days went on. He was remembering back to the horse and bottle of whisky and to the time when
her lips had been warm with humour.
Il resterait, il se sentait bien avec elle et puis c’était son fils aussi. Il continuerait la vie qu’il menait avec elle à ses cotés et ne s’occuperait pas des . tribu avait dû la rejeter également et elle n’avait nulle part où aller. Le temps efface bien les choses ou en tout cas les adoucit.


Un soir d’automne il alla à la ville regarder le bal hebdomadaire et ressentit une vague amertume dûe à sa situation qui grandissait et enflait jusqu’à se transformer en une boule dans sa poitrine. Autrefois, il l’aurait acceptée, mais l’odeur de la couverture l’accablait à présent et ces jolies filles, charmantes qui tournoyaient autour de lui et il voyait leurs regards l’effleurer puis se détourner. Plus tard, devant une bouteille de whisky au saloon, il comprit quelle erreur fatale il avait commise et qu’il devrait payer éternellement. Il rentra tard ce soir là et totalement ivre. Au matin, la jeune Crow était partie avec son fils. Il n’alla pas la chercher parce qu’il savait qu’elle reviendrait ou pas, et qu’il ne pouvait rien faire pour lui faire changer d’avis. Tard le troisième jour, elle revint sans un mot. Lorsqu’il rentra pour diner ce soir là, il s’assit à table devant une seule assiette. Son assiette à elle et celle du petit garçon était posée sur une couverture par terre dans un coin de la pièce. C’était sa décision à elle il le voyait bien. Il ne lui avait rien dit de la tristesse qui l’accablait mais elle l’avait comprise sans avoir besoin de parler et c’était sa façon de lui répondre. Il était blanc et avait le droit de manger à table. Elle était indienne ainsi que le petit garçon et la table n’était pas pour eux. Il y avait chez Frank Isabel une gentillesse qui gérait ses émotions les plus fortes et c’est ce qui lui faisait garder son calme alors que le temps passait. Il se souvenait du cheval et de la bouteille de whisky et de ses lèvres chaleureuses et pleines de gaieté..

My end to the story,

He would remain. He felt good with her and then it was his son all the same. He would carry on with his life with them both and wouldn’t care about the others. Her tribe should have rejected her because of him and she had no place to go. Time makes things easier or at least soothes them down.

TU - Not easy at all - Have a nice week end



Réponse : Ex 279 / Following the Isabels... de happynutmeg13, postée le 28-07-2024 à 16:15:36 (S | E)
Hello!
Quel exercice intéressant d'inventer la fin, et de pouvoir confronter plusieurs solutions ! Merci à Here4U pour cette innovation, bien tonifiante par ces chaleurs
Voici mes propositions :

1/ Traduction
Une nuit d'automne, alors qu'il était en ville, il s'en vint assister au bal de la semaine, et ressentit l'amertume vague de sa situation monter et grossir en lui jusqu'à devenir une boule dure dans sa poitrine. Autrefois, il aurait eu sa place ici, mais l'odeur de la couverture l'enveloppait désormais et ces filles belles, agréables, passaient et repassaient et il voyaient leur regard l'effleurer et le dépasser. Plus tard au saloon, penché sur la bouteille de whisky, il comprit combien son erreur avait été fatale, et pendant quelle éternité durerait la punition qu'elle lui vaudrait. Cette nuit, il revint tard à la maison, franchement ivre. Au matin, la fille Crow était partie avec son fils. Il ne les suivit pas, car il savait que soit elle reviendrait, soit elle ne reviendrait pas, et que rien qu'il pourrait faire ne changerait sa décision. Au soir du troisième jour, elle s'en retourna sans un mot. Quand il rentra pour souper cette nuit-là, il s'assit devant une assiette seule placée sur la table. Son assiette à elle et celle du garçon étaient sur une couverture dans un coin de la pièce. Il le comprit, c'était sa décision. Il ne lui avait rien raconté de la misère qui habitait son esprit, mais elle en avait connaissance, sans besoin de discours, et c'est de cette manière qu'elle-même lui avait répondu. Il était blanc et pouvait bien manger à sa table. Mais elle était Indienne, tout comme le garçon, et la table n'était pas pour eux.
Il y avait en Frank Isabel une bonté qui guidait les plus fortes de ses émotions, et c'est cela qui le fit tenir bon au fil des jours. Ses souvenirs le ramenaient au cheval et à la bouteille de whisky, et à l'époque où l'humour réchauffait ses lèvres.

2/Here is my suggestion for the end : 

« Day after day, before leaving for the ranch, he took to playing for a little while with the baby. He had the dark, thoughtful eyes of the Crow girl, and the joyful and mischievous smile she now had lost. This made him happy, for it was what he liked the most in her. She would keep an eye on them, never joining, but now and then he could catch a light of amusement in her watchful look.
One night he woke up, and in the quiet darkness of the house, it occurred to him that the "fatal mistake" was maybe an opportunity for the three of them to build a place of their own in this world: the Isabel family. With this came the feeling that his crisis was over, and that all of it had been there from the very beginning, as some untold piece of the old bargain with his wife's father. »

Jour après jour, avant de partir pour le ranch, il prit l'habitude de jouer un petit moment avec le petit. Il avait les yeux sombres et pensifs de la fille Crow, et le sourire joyeux et espiègle qu'elle avait désormais perdu. Cela le rendait heureux, car c'était ce qu'il préférait chez elle. Elle gardait un œil sur eux, ne les rejoignant jamais, mais de temps en temps il surprenait une lueur d'amusement dans son regard vigilant.
Une nuit il se réveilla, et dans la paisible pénombre de la maison, il lui vint l'idée que l' « erreur fatale » était peut-être une occasion pour eux trois de se construire une place à eux dans ce monde : la famille Isabel. Avec cela lui vint le sentiment que sa crise était finie, et que tout avait été présent depuis le début, comme une partie non exprimée de ce fameux contrat avec le père de sa femme.



Réponse : Ex 279 / Following the Isabels... de here4u, postée le 29-07-2024 à 23:13:12 (S | E)
Hello dears,

Ah, cette version... vous l'avez trouvée difficile, comme je le craignais, mais vous l'avez cependant bien comprise... et dans l'ensemble bien traduite.
La petite difficulté que vous avez eu du mal à voir (avant tout) et pour certains à bien surmonter était l'ambiguïté des pronoms personnels compléments français dans un texte où la précision de la personne était importante. Un grand pour votre travail !


Translate into French:

One fall (1) night at town he stepped in to watch the weekly dance and felt the loose bitterness of his position
rise and grow (2) to be a hard lump in his chest. Once, he would have had a part in this (3), but the odour of
the blanket was upon him now and those fair, pleasant girls went wheeling by and he saw their eyes(4) touch him
and pass on. Over the whisky bottle in the saloon (5) later he understood how fatal his mistake had been, and
how everlastingly long its penalty would be.
He went home late that night quite drunk. In the morning the Crow girl was gone with her boy.
He didn’t follow, for he knew that either she would return or she wouldn’t (7), and that nothing he did could
change her mind.
Late in the third day she came back without a word. When he went in to supper that night he sat down to a
single plate on the table. Her own plate and the boy’s were on a floor blanket in a corner of the room.
It was, he saw, her decision. He had told her nothing of the misery in his mind, but she knew it without need
of speech and so had answered him. He was white and might eat at his table. But she was Indian and so
was the boy, and the table was not for them.
There was a kindness in Frank Isabel that governed the strongest of his emotions and this was what held him
still as the days went on. He was remembering back to the horse and bottle of whisky and to the time when
her lips had been warm with humour.


Un soir d’automne, en ville, il entra regarder le bal hebdomadaire et ressentit le sentiment d’amertume vague
causé par sa situation grandir jusqu’à devenir une boule dure dans sa poitrine. Autrefois, il y aurait participé,
mais l’odeur de la couverture l’accablait à présent et ces charmantes et jolies jeunes femmes tournoyaient et
il vit leur regard se poser sur lui, puis se détourner. Plus tard, penché sur une bouteille de whisky au saloon,
il comprit que son erreur avait été fatale et que sa punition serait éternelle.
Il rentra chez lui tard, cette nuit-là, complètement ivre. Le matin, la femme Crow était partie avec le petit qu’elle
avait eu. Il ne les chercha pas, car il savait qu’elle voudrait revenir, ou qu’elle ne le voudrait pas, et que quoi qu’il
fît, rien ne lui ferait changer d’avis. Tard, le troisième jour, elle revint sans dire un mot. Lorsqu’il rentra diner, ce
soir-là, il s’attabla devant son unique assiette. Son assiette à elle, et celle du garçon, étaient posées par terre,
sur la couverture, dans un coin de la pièce.
Telle était, il le vit bien, la décision qu’elle avait prise. Il ne lui avait pas parlé des souffrances qui lui torturaient
l’esprit, mais elle les connaissait, sans avoir eu besoin d'en parler, et elle lui avait répondu ainsi. Il avait la peau blanche
et pouvait manger à sa table, mais elle était indienne, l’enfant l’était lui aussi, et la table n’était pas pour eux.
Il y avait, chez Frank Isabel, une bonté d’âme qui tempérait ses émotions les plus fortes, et il ne partit pas comme
les jours passaient. Il se souvenait du cheval et de la bouteille de whisky et de l’époque où les lèvres de sa femme
étaient chaleureuses et pleines de gaité.


(1) Fall: US/ autumn(GB)
(2) "...and grow to be a hard lump: grow to be: il fallait insister sur la transformation du sentiment d’amertume de Frank,
(un sentiment, un mal-être) qui sentait qu’il n’appartenait plus vraiment à la communauté blanche, sans appartenir,
non plus à la communauté indienne. jusqu’à devenir… (le mal-être se transforme en un malaise physique qui oppresse Frank)
(3) «he would have had a part in this»: il aurait participé à la danse.
(4) ‘leur regard’ : chaque jeune femme n’a qu’un regard… C’est le pluriel concret qui est obligatoire en anglais, (d'autant plus qu’ici, il y avait 'leurs yeux' – déjà pluriel … Cherchez à montrer que vous avez vu « le piège » !
(5) the saloon: c’est le bar où Frank s’étourdit dans le whisky.
(6) L’ivresse de Frank et le départ de son épouse montre que chacun trouve la situation insupportable.
Le retour de la femme et la décision de s’installer au sol pour déjeuner montre qu’elle ne VEUT pas, (et/ ou ne PEUT PAS)
renoncer à ses traditions.
(7) Les deux ‘would’ ont clairement une valeur de volonté. Lien internet

8) ‘this was what held him still’: c'est cela qui lui fit tenir bon au fil des jours, Frank ne les a pas quittés...


Encore BRAVO à vous tous ainsi qu'à ceux qui ont travaillé le texte sans oser le publier (dommage !) Merci à vous.




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