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Pays-Bas : histoire du pays (46)
NEDERLAND (46)
Lors de différents examens aux Pays-Bas, des questions portent sur l'histoire du pays.
Nous allons donc remonter le temps...
RUUD LUBBERS
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Het Akkoord van Wassenaar (1982) | L'accord de Wassenaar (1982) |
Na enkele jaren van politieke en sociaal-economische verwarring maakt een coalitie van christen-democraten en liberalen een begin met een ingrijpende sanering van de overheidsfinanciën en het stelsel van sociale verzekeringen. In het Akkoord van Wassenaar besluiten overheid, werknemers en werkgevers tot loonmatiging om de Nederlandse exportpositie te versterken. | Après plusieurs années de confusion politique, économique et sociale, une coalition de chrétiens-démocrates et de libéraux entame un profond assainissement des finances publiques et du régime d'assurances sociales. En signant l'accord de Wassenaar, les pouvoirs publics, les patrons et les salariés décident de modérer les salaires afin de renforcer la position des Pays-Bas sur le marché des exportations. |
Tengevolge van de wereldwijde economische crisis liep in de jaren '80 het aantal werklozen op tot meer dan 600.000 Men begon te beseffen dat de Nederlandse industrie en tevens de overheidsfinanciering dringend hervormd moesten worden. In 1982 trad het eerste kabinet Lubbers aan. Dit kabinet bestond uit CDA en VVD. De populaire CDA'er Dries van Agt verliet samen met een andere populaire politicus, Hans Wiegel van de VVD, in 1982 de actieve politiek. Beiden werden Commissaris van de Koningin in respectievelijk Noord-Brabant en Friesland. Met de CDA'er Ruud Lubbers brak het tijdperk van de no-nonsens aan. De overheid speelde in die tijd binnen de Nederlandse economie nog een grote rol. Het beleid van het kabinet Lubbers was erop gericht die rol door middel van decentralisatie, deregulering en privatisering terug te dringen. Zo werden omvangrijke subsidies aan verouderde en onrendabele ondernemingen stopgezet. Een belangrijk instrument om de economie te stimuleren was de Wet Investeringsrekening (WIR). Volgens deze wet betaalt de overheid een deel van de investeringen van bedrijven terug. Het kabinet Lubbers wist ook het financieringstekort terug te brengen van 11 procent van het nationaal inkomen in 1983 tot 6,5 procent in 1986. | Dans les années 80, le nombre de personnes au chômage en raison de la crise économique mondiale dépassait les 600 000 et on commença à prendre conscience qu'il était urgent de réformer l'industrie néerlandaise et les finances publiques. Le premier gouvernement Lubbers, composé du CDA et du VVD, fut formé en 1982. Deux hommes politiques populaires, Dries Van Agt (CDA) et Hans Wiegel (VVD), quittèrent la politique active en 1982. Ils devinrent tous deux commissaires de la Reine respectivement dans le Brabant-Septentrional et en Frise. Avec sa politique du ' no-nonsens ', Lubbers ouvrit une nouvelle ère. À cette époque, les pouvoirs publics jouaient encore un grand rôle dans l'économie néerlandaise. La politique du gouvernement Lubbers avait pour objectif de réduire ce rôle par la décentralisation, la déréglementation et la privatisation. C'est ainsi qu'on supprima d'importantes subventions à des entreprises obsolètes et non rentables. La loi sur le compte d'investissement (WIR), qui stipule que l'État doit rembourser aux entreprises une partie des investissements était un important instrument de stimulation de l'économie. Le gouvernement Lubbers réduisit le déficit budgétaire de 11 % du revenu national en 1983 à 6,5 % en 1986. |
In de jaren zeventig en tachtig was de Nederlandse bevolking tamelijk kritisch. Er vonden massale acties plaats tegen kernwapens, kernenergie en tegen de plaatsing van kruisraketten. Op 21 november 1981 demonstreerden 400.000 mensen in Amsterdam tegen kernwapens. Overal in Europa waren demonstraties tegen kernwapens, maar geen ervan bracht zoveel mensen op de been. In 1983 werd er gedemonstreerd tegen de dreigende plaatsing van NAVO-kruisraketten op Nederlands grondgebied. Hiervoor kwamen 550.000 mensen naar Den Haag. Deze plotselinge massale tegenstand werd in het buitenland 'Hollanditis' genoemd: de ziekte van Holland. Verschillende groeperingen namen deze term over als erenaam voor hun streven. Tijdens een nationale actieweek legden in mei 1984 900.000 mensen uit protest tegen de kruisraketten het werk een kwartier stil. De Tweede Kamer ging desondanks akkoord met de plaatsing van kruisraketten. Door de politieke veranderingen in Oost-Europa en de Sovjet-Unie werd deze plaatsing echter overbodig. | Dans les années soixante-dix et quatre-vingts, la population néerlandaise était plutôt critique. D'importantes manifestations eurent lieu contre les armes nucléaires, l'énergie nucléaire et l'installation de missiles de croisière aux Pays-Bas. Le 21 novembre 1981, 400 000 personnes manifestèrent à Amsterdam contre l'énergie nucléaire. De toutes les manifestations qui eurent lieu en Europe sur le même thème, ce fut celle qui réunit le plus de manifestants. En 1983, une manifestation contre l'installation de missiles de croisière de l'OTAN sur le territoire néerlandais rassembla 550 000 personnes à La Haye. Cette résistance massive soudaine fut baptisée à l'étranger la ' maladie hollandaise '. Différents groupements reprirent ce terme comme nom de guerre. En mai 1984, au cours d'une semaine nationale d'action, 900 000 personnes arrêtèrent le travail pendant un quart d'heure pour protester contre l'installation de missiles de croisière. La Chambre des Représentants accepta néanmoins d'installer les missiles, mais la détente Est-Ouest rendit cette installation superflue. |
Het kabinet Lubbers had overigens een andere vijand op het oog. Dat was het hoge financieringstekort van de overheid, dat in die jaren op bijna 12 procent was gekomen. De regering kondigde dan ook grote bezuinigingen aan. De regering vroeg aan de vakbeweging en werkgevers tot een akkoord te komen over loonmatiging met behoud van werk. De leus was: 'Werk gaat boven inkomen'. Ook konden werknemers loon inleveren tegen arbeidstijdsverkorting. Hierdoor liep de werktijd in veel sectoren terug van 40 tot 38 uur per week. Dit akkoord staat bekend als het 'Akkoord van Wassenaar', dat in latere jaren in het buitenland grote bekendheid kreeg onder een andere naam: 'het Poldermodel'. Ook ging het mes radicaal in de ruimhartige sociale wetgeving. De tijd was er rijp voor, want niemand die hiertegen protesteerde, uitgezonderd de wat oudere Joop den Uyl, leider van de oppositiepartij PvdA, . Hij zag zijn oude leus 'Spreiding van kennis, inkomen en macht' in het tegendeel veranderen. Wim Kok, al sinds 1973 voorzitter van het Nederlands Verbond van Vakbewegingen (NVV), werd in 1986 de opvolger van Den Uyl binnen de PvdA. | Le gouvernement Lubbers s'attaquait du reste à un autre ennemi : le déficit budgétaire, qui atteignait dans ces années près de 12 %. Aussi annonça-t-il d'importantes économies. Il demanda aux syndicats et aux employeurs de conclure un accord de modération des salaires sans réduction du temps de travail, sous le slogan ' Le travail passe avant le revenu '. Les travailleurs pouvaient aussi bénéficier d'une réduction des heures de travail en échange d'une partie de leur salaire. C'est ainsi que dans de nombreux secteurs, on passa de la semaine de 40 heures à celle de 38. Cet accord, connu sous le nom d'accord de Wassenaar, allait devenir célèbre sous le nom de ' modèle hollandais '. On fit aussi des coupes sombres dans la législation sociale, particulièrement généreuse. L'heure était propice, car personne ne protesta, sauf Joop Den Uyl, le leader vieillissant du parti d'opposition PvdA. Il vit son ancienne devise de partage du savoir, des revenus et du pouvoir se transformer en son contraire. Wim Kok, depuis 1973 président de l'Union néerlandaise des syndicats (NVV), succéda à Joop Den Uyl au PvdA en 1986. |
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